C’est en pleine canicule que nous avons vécu notre premier Ralliement interprovincial, rêve formulé et réalisé par notre doyen Grégoire.
Le point central de l’activité se déroulait au Monastère Aylmer, de Gatineau, résidence Chartwell de luxe pour retraités. Magnifique bâtisse ancestrale, majestueusement fignolée, cachant mille et une histoires et où plusieurs ont pu se reposer en louant des chambres, des chambres magnifiques d’ailleurs.
Nous étions peu vendredi soir pour l’inscription. Un copieux cocktail dinatoire élaboré par le chef Benoit de l’endroit nous attendait. On procède alors à l’inscription et à la collecte de fonds subséquente.
Grégoire devait nous faire apprécier son travail de diaporama super intéressant que nous connaissions mais un problème électronique l’en a empêché. C’était dommage pour nos nouveaux venus parce que ce document c’est un trésor à ne pas égarer.
Finalement, nous avons passé une belle soirée à fraterniser entre nous, se mettre à jour pour ceux qui se connaissent et se trouver des connaissances entre Marcil. On trinquait à volonté, tout était prétexte à un toast.
Déjeuner inclus avec notre chambre dans la cafétéria du Monastère. Sommeil solide pour nous deux. Brunch au même endroit. Évidemment abondant et élaboré.
Vers 10 h, accueil et inscription des membres et leurs invités pour écouter monsieur Denis Marcil nous parler de son livre : André Marsil dit Lespagnol. Un coup enligné Denis se sent très à l’aise et les participants écoutent très religieusement ses propos. C’est un passionné il va sans dire. Beaucoup de détails et d’anecdotes nous sont transmis.
Après cet envol dans l’histoire, nos spécialistes maison mesdames Louise Marcil, Danielle Marcil et Francine Marcil prennent le plancher et causent de leur travail de moine dans le comité de généalogie. Des tableaux couvrant quatre générations sont à vendre en différents formats. Des inéluctables en demandent plus et écoutent avec intéressement toutes les informations que notre trio d’expertes a à partager. Cette séance généalogique couvre jusqu’à 16h. Le bonheur est dans l’information pointue.
Autre choix d’activité en après-midi, c’est la croisière sur la rivière Outaouais, ce qu’une bonne vingtaine de personnes ont préféré. La température s’y prête tellement. Il fait 32°C. On dégouline, on sue, on s’éponge. Cette croisière se veut tellement reposante, relaxante, d’une beauté allégorique.
On dirait que la nature s’est concertée pour réunir toutes les beautés du monde dans ce même coin de pays. Nous sommes aux anges. Il fait beau comme en Grèce, les monuments nous impressionnent et nous signalent qu’ici on a de la mémoire. Les musées foisonnent. Les terrasses sont bondées de touristes et de locaux qui sont ébahis par leur veine d’être entourés d’autant de trésors nationaux. L’après-midi se passe à la vitesse de l’éclair.
Quelques amoureux des jardins botaniques n’hésitent pas à arrêter visiter les Mosaïcultures malgré cette chaleur dite torride à notre retour du bateau. Faut savoir que tout se visite au gros soleil. Aucun abri et on vous attend avec le prix de la bouteille d’eau. On peut zieuter au retour du bateau pour ceux qui manquent de courage pour la visite.
Déjà qu’il faut revenir à la chambre se faire beau et belle pour la soirée ludique qu’on nous promet à La Ferme Rouge d’Aylmer. Quel endroit ! Le Hilton DoubleTree, ce château-hôtel de Gatineau-Ottawa impressionne. Il laisse sa marque. Le soir où nous y étions, il y avait plein d’événements, dont 3 mariages. Imposant, grandiloquent, solennel. On y fait les choses en grand. Aucune demi-mesure. Tout est à l’échelle des géants il faut se pincer pour le croire.
Et nous, nous y étions pour goûter au plaisir nocturne gatinois……..et quel plaisir ! Nous avons tous opté pour le buffet de fruits de mer à volonté. Choix incontestablement judicieux. À première vue, comment nourrir 500 personnes qui ont faim sans créer le chaos. Service aux tables, seulement pour les boissons. La bouffe on va la quérir chacun à l’autre bout de la salle. On voyage de chaque côté de la salle et sans anicroche; on déguste goulûment notre crabe, nos crevettes, assortis de salade très goûteuses. Le Festin de Babette reconstitué, ma foi! René et moi gourmands et gourmets se payons la traite comme on dit. Rien n’est trop, tout nous ravit.
De plus, à un moment donné, notre bel adonis de serveur, monte sur la scène et nous sérénade une chanson qui parle, qui nous enchante et c’était ainsi toute la soirée jusqu’à 23 h 30. Les serveurs et serveuses s’exécutent tout en s’occupant de leurs clients. Quelle belle jeunesse dynamique et dynamisée ! Et la somme des talents réunis est phénoménale. On sent le plaisir et le talent en émergence présents chez tous et chacun, les filles comme les garçons. Une soirée mémorable, je vous dis.
Nous avons procédé à l’AGA de l’Association. Le conseil d’administration actuel a été réélu sauf Francine qui a été remplacée par Danielle Guilbault Marcil, du comité de généalogie. Après l’AGA nous avons invité les membres à notre brunch d’aurevoir va sans dire très copieux.
On devait visiter Ottawa en bus. Eh bien, personne n’était intéressé. Fatigués, repus, on visait plus le retour à la maison. Le samedi nous avait entré dans le corps, nous étions maintenant dûs pour une cure de repos bien méritée. Donc, direction Saint-Jean-sur-Richelieu pour René et moi…très heureux et très satisfaits de cette belle fin de semaine de retrouvailles.
L’organisation de ce ralliement a été facilitée par le travail constant de dame Diane Gauthier et son mari Jacques Marcil ainsi que dame Monique Marcil et son mari Denis Morrissette. Ces généreuses personnes nous ont permis de découvrir Gatineau et ses environs, de rencontrer d’autres Marcil, de vivre l’effervescence de la proximité avec Ottawa, capitale nationale.
Merci de nous avoir aidés à réaliser un désir que Grégoire et le CA avaient : réaliser un Ralliement interprovincial à Gatineau. Sans vous, nous n’aurions pu y arriver.
Vous avez tous notre reconnaissance la plus sincère.